PANOPTIQUE, comme « porter un regard global sur l'Edifice »
La racine grecque PAN signifie la « totalité » alliée à l'OPTiQUE pour signifier notre volonté de « porter un regard global sur l'édifice ».
Notre but est d'offrir à nos clients la compréhension et la prise en compte de l'interdépendance des problèmes liés à l'environnement, au bâtiment et à l'habitat. Rien à voir donc avec les travaux de Bentham et de Foucault, nous aimerions au contraire que notre bonne vieille Terre ne finisse pas par ressembler à une prison, vidée de ses matières premières et rendue invivable par trop de négligence. Notre engagement pour une architecture respectueuse des hommes et de l'environnement va dans ce sens.
Souvent on nous appelle pour savoir si on vend des lunettes… que devrait-on répondre? En quelque sorte, oui?
La société future ne sera pas « fossile »
L'architecture et la construction de demain seront « soutenables ». Environnement, sobriété et efficience énergétique, santé, économie des ressources, cycle de vie, empreinte écologique, renouvelable, biosourçage, flexibilité, partage, coopération, sont quelques-uns des mots-clefs qui alimentent aujourd'hui la pensée « écologique » dans le bâtiment.
Toutes les questions posées ne sont bien sûr pas neuves. Ce qui change aujourd'hui, c'est la prise de conscience de la complexité des processus en jeu et de leurs interactions, le caractère plus globalisant des questions posées aux différents acteurs de l'aménagement du territoire et de la construction et le besoin impérieux d'atteindre des résultats dans des délais désormais courts.
En respect de notre éthique pédagogique, notre agence a souhaité réduire l'impact environnemental de sa pratique en prenant pour principe quelques engagements :
La construction neuve n'a aucune vertu environnementale
Réfléchissez.
Dans une société occidentale industrialisée, gâtée par l'histoire,
bénéficiant d'un patrimoine bâti gigantesque dont les performances
et le confort peuvent être largement améliorés, comment justifier
les dépenses, les atteintes aux terres agricoles, les émissions
polluantes, l'augmentation des infrastructures et des déplacements
déclenchés par tout nouvel acte de construction, aussi performant
soit-il? Pourquoi déshabiller Paul des champs pour habiller Pierre
des villes en négligeant le bâti ancien et les campagnes qui
continuent à perdre leurs populations au "profit" des centres
urbains et des concentrations humaines? Pourquoi ne pas valoriser
l'immense gisement d'économies de matières et d'énergies qui est
devant nous, sous nos yeux, et qui représente 98% du patrimoine? Ce
bénéfice qui pourrait être rapide, source de travail et d'emploi de
masse, de revalorisation, d'équilibre des territoires, de réduction
des pollutions et des importations d'énergies, serait également le
plus vertueux. Ces richesses et dynamiques générées seraient
localisées et non décentralisées puis exportées, prêtes à être
réintroduites dans nos économies territoriales. Le bien vivre
ensemble tant vanté et brandi par tous nos dirigeants prendrait une
autre allure et dimension en offrant des cadres de vie plus sains,
plus en harmonie avec la nature et dont les services seraient
maintenus et étendus vers les campagnes.
Réfléchissez encore.